vendredi 2 mai 2014

Comment les villes de l'Essonne abordent-elles le dossier "infrastructures numériques" ?

La Bonne Gestion, ce n'est pas engager des millions d'euros dans la voirie, 750 000 euros par ci, 200 000 euros par là sans prendre en compte les réseaux de télécommunication. Ce n'est pas travailler en ne sachant pas la veille ce qu'on fera le lendemain. C'est planifier les travaux sur plusieurs années et les coordonnerComme ça :


























La Bonne Gestion, c'est mutualiser les moyens, travailler à la bonne échelle, qui est dans notre cas AU MOINS la communauté d'agglomération, pas la commune. Les villes s'associent (transfert de compétence haut débit à l'agglomération). Toutes les collectivités en Essonne empruntent ce chemin. Mais pas Draveil. Panorama des initiatives en Essone:
(téléchargez l'animation en grand)

Les agglomérations s'associent pour atteindre la taille critique et tentent de capter les subventions et les ressources du Grand Emprunt. Comme ça:



En Ile-de-France, les villes et les agglomérations adhèrent au SIPPEREC (Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour l'Electricité et les Réseaux de Communication), qui agrège une centaine de collectivités d'Ile de France et mutualise moyens, projets, commandes publiques dans les domaines de l'électricité et des réseaux de télécommunications. Plus d'infos sur le SIPPEREC sur www.sipperec.fr/

En bleu et hachuré, les collectivités qui ont confié la compétence Haut Débit au SIPPEREC :

La Bonne Gestion, c'est aussi mobiliser, informer, consulter la population
Comme ça :

Dans les magazines locaux, mais aussi dans les conseils de quartier. Comme ça: 


Les députés qui veulent faire avancer les dossiers et la législation vont là:


et les maires qui ne veulent pas être complètement aux fraises sur le sujet ici :


A Draveil, rien de tout cela n'a été fait. Rien.
Le niveau c'est "je vais bidouiller un truc qui ne prendra pas beaucoup de temps, qui coûtera pas cher et qui fera plaisir à l'électeur avant l'élection".

C'est le niveau zéro de l'initiative publique. Et le niveau zéro de l'initiative privée aussi, puisque rien n'est fait pour attirer les opérateurs économiques sur ce dossier.

"Le niveau zéro, tout simplement."

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